mariage à paris et au château d'Hardricourt

Votre histoire

Sylvain et moi nous sommes rencontrés par le biais de nos petits frères respectifs qui étaient amis en primaire. Je voyais régulièrement le petit frère de Sylvain chez moi et inversement, mon petit frère passait régulièrement des après-midis chez eux. J’avais déjà rencontré toute sa famille et je savais qu’il existait mais on ne s’est rencontré que plusieurs années après que nos frères soient devenus amis.

À l’époque, mon petit frère n’était pas mon plus grand fan et ne voulait jamais rien faire avec moi. Mais, un jour de janvier 2013, il m’a proposé d’aller au cinéma avec lui, Sylvain, son frère et leur père pour voir le Hobbit. Je déteste l’univers du Seigneur des Anneaux et comptait décliner mais le fait que mon petit frère me propose, pour une fois, de faire quelque chose avec lui, j’ai dit oui. Et c’est lors de cette séance que Sylvain et moi nous sommes rencontrés.

7 ans plus tard, Sylvain me demandait en mariage, au milieu de notre appartement rempli de ballons, avec une magnifique paire de chaussures. Je ne tenais pas particulièrement à avoir une bague de fiançailles que je risquais de ne porter qu’une année, en revanche j’ai une sacrée collection de chaussures. Je me suis donc mariée avec mes chaussures de fiançailles.

À ce jour encore, on ne sait toujours pas pourquoi mon petit frère m’a invité au cinéma. Même lors du mariage, on lui a demandé et il n’a pas su l’expliquer non plus. On se dit vraiment maintenant que certaines rencontres dans la vie ne tiennent pas à grand-chose. Mon grand-père aurait sûrement dit « C’est le destin ».

Comment avez-vous vécu les préparatifs ?

Je me suis majoritairement occupée des préparatifs du mariage, bien que Sylvain m’ait toujours donné son avis pour chaque décision. J’ai adoré m’occuper de cette organisation, faire des moodboards, rechercher des prestataires, créer les faire-part, etc. En s’y prenant un an et demi à l’avance, je n’ai pas eu la sensation d’être stressée ou contrainte. De plus, tous les prestataires que nous avons choisis nous ont mis à l’aise, ont répondu à nos questions et nous ont inspirés confiance dès le début.

Ayant fait faire une robe sur mesure, j’ai particulièrement aimé suivre le processus de création de ma robe de mariée, depuis la proposition de croquis jusqu’à la réception de la robe. C’était une expérience vraiment unique.

Malgré tout, nous avons eu quelques déceptions. Organiser le mariage par moi-même n’a pas été facile avec certains de mes proches car tout le monde veut donner son opinion sur tout, même lorsque je ne la demandais pas.

Cependant, la plus grande déception a été par rapport au DJ. La location du château incluait la prestation avec un DJ spécifique. Nous n’avons donc pas eu le choix par rapport à ce prestataire. De manière générale, ça s’est bien passé mais il n’a pas été à la hauteur de nos attentes.

Quelles ont été vos sources d’inspirations pour la décoration de votre mariage ? 

Je me suis beaucoup inspirée grâce à Pinterest et aux blogs de mariage. Avec ces inspirations, j’ai essayé de construire quelque chose à notre image qui nous plaise à tous les deux. J’avais également demandé au traiteur si l’on pouvait aller ensemble chez le loueur afin que je puisse faire mon choix de vaisselle, couvert et verres.
Étant quelqu’un de créative et manuelle, j’avais passé pas mal de temps à personnaliser les menus, les marques-place, les numéros de table, etc. J’avais fabriqué moi-même les plans de table ce qui s’est avéré très pratique pour redistribuer les tables après plusieurs annulations de dernière minute.

Pour le résultat final, tout le crédit revient à la fleuriste et au traiteur qui ont tous mis en place par eux même avec peu d’instructions de ma part.

Quelles animations aviez-vous prévues pour vos invités ?

Nous avions peu d’animations lors de notre mariage qui est resté très convivial car nos familles étaient très contentes de se retrouver et se rencontrer. Nous avons offert une bougie à chaque invité à la place des traditionnelles dragées (NDLR : retrouvez d’ailleurs nos idées pour remplacer les dragées à votre mariage).

Quel a été, pour l’un et pour l’autre, le plus beau souvenir de cette journée ?

Mathilde : Pour moi, le plus beau souvenir de la journée a été la cérémonie laïque organisée par nos petits frères respectifs. Je n’avais jamais assisté à une cérémonie laïque auparavant et je leur avais donné des pistes pour savoir comment structurer la cérémonie (grâce à des renseignements que j’ai pu trouver sur des blogs de mariage) mais ils ont organisé une cérémonie au-delà de nos espérances. Nous avons tous les deux étés émus et ris des témoignages de nos proches qui étaient authentiques, drôles et pleins d’amour.

Sylvain : De voir un sourire sur tous les visages de nos invités et de la mariée lors de la cérémonie laïque.

Avez-vous une anecdote du Jour J à nous partager ?

Mathilde : Je pense qu’on ne peut pas faire plus citadin que ça comme anecdote mais j’ai pris le métro parisien pour aller à la mairie. Ce n’était absolument pas prévu, je devais m’y rendre en voiture qui était prête, fleurie et stationnée pas loin de l’hôtel mais une demi-heure avant le début du mariage mes témoins et moi étions toujours en train de nous préparer dans la chambre d’hôtel. Je commençais à stresser car je ne savais pas où on allait se garer à la mairie du XVIIIème arrondissement de Paris, sachant qu’on était jours de marché et qu’aucune place ne me serait réservée.

Je me souviens très clairement m’être tournée vers Lika, notre photographe, et lui avoir demandé « Qu’est-ce que tu en penses si on prend le métro ? ». Je me suis dit que de nous toutes, c’est elle qui avait le plus d’expérience en mariage. Elle m’a répondu « Ah mais je suis grave chaud ! En plus ça fera du bon contenu pour mon Instagram ». Après cette réponse, j’ai dit à tout le monde de prendre ses affaires, qu’on allait poser les bagages à la réception et qu’on allait aller à la mairie en métro.

Dès la sortie de l’hôtel nous avons attiré les regards mais encore plus dans le métro. Les gens me souriaient beaucoup, rigolaient aussi de la situation. De mon côté j’étais totalement à l’aise (d’autant plus que le métro était vide), et plus du tout stressée par le stationnement.

Mon seul regret est de ne pas avoir pris la bonne sortie de métro pour arriver vraiment devant la mairie où une bonne partie de nos invités m’attendaient. Ma famille aussi était surprise de me voir sortir du métro car ce n’était pas ce qui était prévu mais d’un autre côté pas tant que ça car je ne jure que par le métro à Paris.

Sylvain : De devoir parler anglais, il fallait bien parler avec tout le monde. Je ne pensais pas que du haut de mes bonnes (ou pas) notes en anglais lors mes années scolaires être dans la capacité de parler anglais lors de mon mariage.

Avec le recul, feriez-vous les choses différemment ?

Avec le recul, nous aurions dû laisser l’opportunité aux témoins d’organiser des jeux ou quizz pendant le repas (entre les plats) car nous avions fait cette animation par nous-même. Pas facile de déléguer quand on veut que tout le monde s’amuse sans se soucier de quoi que ce soit, on a tendance à tout vouloir faire soi-même.

Avez-vous un conseil à donner aux futurs mariés/futures mariées ?

Un mariage, c’est à deux donc bien prendre l’opinion de l’autre lors de l’organisation et bien se partager les tâches en fonction des capacités de chacun. Si l’un des mariés se sent débordé, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide à l’autre.

Je pense aussi qu’il faut choisir des prestataires en qui vous avez confiance et avec qui vous vous sentez à l’aise. De notre côté, ça nous a permis d’être complètement décontracté lors des jours qui ont précédés le mariage (on est même partis en vacances en Corée du Sud deux semaines avant le mariage).

Quel était le budget de votre mariage (approximativement ou en tranche de prix) ?

Notre budget initial du mariage était de 40K€. Au final, on a dû dépenser entre 45K€ et 50K€.

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