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Sur le blog, j’ai l’habitude de vous partager les témoignages de nouveaux mariés, qui reviennent nostalgiquement sur les beaux souvenirs de leur journée. Une façon de replonger avec émotion dans ce qu’ils ont ressenti le jour de leur mariage. Mais c’est aussi l’occasion pour certains d’entre eux de partager aussi les difficultés rencontrées lors de leurs préparatifs. C’est justement le cas de Charlotte, qui après m’avoir raconté son magnifique mariage avec Hugues (vous retrouverez le reportage de son mariage en cliquant ici), m’a longuement raconté l’aventure qu’a été la recherche de sa robe de mariée. Vous trouverez ci-dessous son histoire…

NOTE IMPORTANTE : loin de moi l’envie de détruire la réputation d’une entreprise. J’ai décidé de laisser les noms de boutiques de robe de mariée apparents car je trouve qu’il est de mon devoir, en tant que blogueuse mariage, de conserver une transparence sur les expériences des essayages. Etant la seule aux commandes de ce blog, j’ai aussi l’avantage de bénéficier d’une immense liberté. CEPENDANT, ceci est l’expérience de Charlotte, son témoignage est UNIQUE. Cela ne veut pas dire que tous les essayages se passent de la sorte.

Bonjour, je suis Charlotte, future mariée et…

Je suis quelqu’un qui déteste faire des choix ! Mais mon rêve de princesse voulait une immense robe pleine de volume et de paillettes (ce qui est assez rigolo lorsque l’on voit mon choix final). J’ai regardé des centaines de robes sur Internet, consulté beaucoup de sites de créateurs. Je ne savais plus où donner de la tête tellement je voyais de belles choses !

Le premier déclic

J’ai fait des essayages à L’Adresse Cœur, par curiosité, alors que je voulais une robe meringue… Là-bas, j’y ai découvert des robes de mariée fluides et près du corps, ce que je n’avais jamais envisagé ! Les robes étaient légères, tellement agréables, je me sentais tellement bien dedans ! Marie est d’une gentillesse incroyable et me conseille parfaitement ! Mais, je n’ai pas eu de coup de cœur et je suis légèrement hors budget. Cependant, inconsciemment, je commence déjà à délaisser les robes de mariée au maxi volume pour m’orienter vers la fluidité.

La catastrophe du deuxième essayage

Contrairement à ma copine Faustine (découvrez son mariage et son témoignage ici), mes essayages chez « Les mariées d’Emilie » ont été une expérience catastrophique. La pression a commencé dès la prise de RDV ! Moi qui suis plutôt facilement disponible en semaine, j’appelle début septembre et on me dit déjà : « Vite, vite, vite, il n’y aura bientôt plus de place ». Le jour du rendez-vous arrive, je demande si on peut décaler de 15 à 30 minutes car je suis un peu juste entre deux rendez-vous. On me refuse catégoriquement. Je m’arrange pour arriver à l’heure pour finalement… attendre plus de 45 min que l’on s’occupe de moi ! Je vois 3 futures mariées en train de commander leur robe, la pression monte. Et si je ne la trouvais pas ? Ma vendeuse arrive enfin, me pose les questions habituelles : budget, envie, lieu du mariage, timing. La vendeuse m’installe en cabine et part chercher 5 robes. Finalement, je ne supporte pas les coupes princesse, ni les sirènes, je m’y sens oppressée. Et là, on me propose la fluidité. Je m’y sens encore une fois tellement bien, sur ce point la vendeuse a été très forte ! Mais la robe (Dramia de chez Pronovias) ne me plaît pas, trop simple, trop bohème. C’est là que la pression commence véritablement. Comme je m’y sens bien, c’est que « c’est forcément la bonne robe, ça ne sert à rien d’aller voir d’autres boutiques », me dit la vendeuse. Elle m’assure que si je ne la prends pas maintenant, je vais le regretter car dans leur boutique, ils ne vendent les modèles qu’en trois exemplaires pour éviter que toutes les mariées de la région aient la même robe. Bien entendu, elle refuse de me dire combien d’exemplaires de mon modèle ont déjà été vendus. La manipulation ne s’arrête pas là, puisqu’elle part voir ma témoin et meilleure copine pour lui dire : « Je vous le dit à vous, parce que la robe lui va parfaitement, mais c’est la dernière et on a plein de rendez-vous demain… ». Elle me fait le devis avec quelques achats forcés : un jupon, un soutien-gorge à intégrer sachant que je n’en avais absolument pas besoin…  Ça tombe juste au-dessus de mon budget, comme par hasard. Je refuse de passer commande car je n’ai pas eu de coup de cœur, je dis que je vais réfléchir.

Mais… et si c’était finalement la bonne ? Si elle me passait –vraiment- sous le nez ? Et si je le regrettais toute ma vie ? et si… ?

Terrorisée par cette pensée, j’en parle à ma maman ainsi qu’à la maman de Hugues qui planifient de retourner dans cette boutique avec moi. J’appelle le magasin pour prendre rdv. « Attendez, je vérifie si elle n’a pas déjà été vendue,… Non c’est bon… rdv dans deux jours ! Ah, mais non, attendez ! Une mariée doit venir l’essayer demain avec sa famille et elle hésite entre deux modèles, je vous rappelle après son rendez-vous ». Le lendemain matin, la boutique ouvre à 10h00. À 10h10 : « Bonjour ! Je vous rappelle pour la robe, la mariée a choisi l’autre robe, vous avez rendez-vous demain ». Je commence vraiment à avoir l’impression que l’on se moque de moi ! J’en discute avec Hugues qui me rassure et me dit que je ferais le bon choix. J’arrive donc au rendez-vous accompagnée de ma maman, ma belle-maman et la petite L. (la fille de mon futur mari, Hugues), et je passe la robe. « C’est joli, tu as l’air bien dedans, mais ce n’est pas vraiment ce dont tu as envie, non ? » Elles ont les mots justes. Je demande à essayer d’autres choses similaires, je me retrouve dans un modèle que j’adore (Honey Bear de Rembo Styling), qui remplit mon cahier des charges. La vendeuse n’a jamais voulu me donner son prix, parce que ce n’est pas celle qu’il me faut, qu’elle est fade sur moi et que l’autre est mieux. J’ai appris plus tard qu’elle était surtout moins chère ! Quand on est indécise, ces mots-là sont durs. Je ne savais plus où j’en étais.

Cette nuit-là, je n’ai pas dormi. « Demain c’est samedi et on a plein de rendez-vous, elle va être vendue, vous savez ? ». Est-ce que j’appelle dès l’ouverture pour la réserver ? Est-ce que je vais le regretter ? Quand Hugues se réveille, je craque et je lui montre la robe. Et il me dit : « Tu rigoles ? Ce n’est pas une robe de mariée !!! C’est de la vente forcée, c’est un scandale ». On en discute et il me conseille d’appeler d’autres magasins qui vendent la même marque. C’est la première chose que je fais en me levant, je la trouve et je prends rendez-vous, sans aucune pression de la part des vendeuses. Elles me confirmeront d’ailleurs qu’il n’y a besoin ni de jupon ni de soutien-gorge sur ce modèle… Mes accompagnatrices m’avouent que les vendeuses étaient vraiment odieuses et que ça les auraient embêtées de donner de l’argent à ce magasin-là !

Entre temps, « Les mariées d’Emilie » me rappelle pour me demander où j’en suis dans mes réflexions. Tiens, tiens, elle n’est toujours pas vendue ? Dommage, je l’ai trouvé ailleurs ! On me rétorque qu’elles font des modifications pour rendre le modèle unique et que je ne le trouverais nulle part ailleurs. Mais bien sûr !

Le troisième essayage et le doute persiste

Je continue donc ma quête dans plusieurs magasins, je vais jusqu’à faire quelques heures de routes pour voir les robes MillaNova, et je rencontre La Mariée Capricieuse, qui me reçoit alors comme une princesse, au milieu de robes de princesse ! Le choix devient compliqué, je voudrais mixer plusieurs robes pour m’en faire MA robe ! Mais là encore, pas de coup de cœur, la robe que je voudrais n’est pas en magasin…

Vient le moment où je commence à stresser, à me dire que je ne la trouverais pas. On était au mois d’octobre, et j’entendais encore une vendeuse me dire « vite, vite, vite ! ». Je me demandais si je n’allais pas commander l’autre, par dépit. Je regarde les occasions sur Internet, au cas où je trouverais la robe qu’on ne voulait pas me vendre (la Rembo Styling !) ou d’autres modèles que j’avais repérés. Il y a un vieux modèle que j’adoooore chez Rime Arodaky (le modèle Anja) mais je ne suis pas sûre qu’elle corresponde à ma morphologie. BREF, c’est le flou total !temoignage-essayage-robe-de-mariee-nantes

Puis enfin, LA robe

Un jour, je vois une annonce pour une robe MillaNova. C’est un modèle que j’avais déjà vu mais qui ne me plaisait pas spécialement, sauf que finalement, la robe est fluide, elle irait bien avec le thème, le dos est partiellement nu… et surtout la mariée qui la porte est superbe dedans, bien plus que le modèle sur le site ! Je regarde des photos de mariées qui portent cette robe, elles sont toujours sublimes ! J’en parle à Hugues qui adore la robe (oui, il connaissait le modèle avant le mariage !) et c’est ainsi que 2 jours plus tard, nous étions dans l’avion direction Londres !

La robe est sublime, mais il me faut une taille au-dessus. Dommage. Je discute avec la petite L., seule témoin de cet essayage et qui a vu l’autre. Pas d’hésitation, celle-ci est tellement belle ! J’envoie quelques photos à mes proches, mais cela ne rend rien.

Je prends la décision, j’appelle Nada de La Mariée Capricieuse (ndlr : qui distribue la marque MillaNova en France) et je lui demande de commander la robe que j’ai vue à Londres. Je ne regrette pas mon choix, j’aime ma robe à la folie !

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En conclusion…

Beaucoup de futures mariées ne souhaitent pas que leur cher et tendre voit la robe avant le jour J. Moi, j’en ai eu besoin ! Alors certes, Hugues connaissait le modèle du mariage religieux, mais pas celle du mariage civil ! Bien sûr, comme je laissais traîner la housse et qu’elle paraissait très longue avec la traîne, il imaginait une robe fourreau ! Il a été complètement étonné de mon choix ! Car elle ne correspondait pas à mes goûts mais aux siens, il a été totalement fan de cette robe au point d’être sa préférée !

Sachez juste que, vous n’êtes pas obligée d’avoir un coup de cœur immédiat, alors n’hésitez pas à chercher tout ce qui sera possible ! Je ne veux pas vous décourager à aller dans les boutiques où cela s’est mal passé pour moi, au contraire, il y a des robes magnifiques et ce serait dommage de se priver de les voir ! Mais c’est important de ne pas se laisser manipuler, c’est votre mariage, votre robe, vos envies et surtout votre choix !

Quant au coup de cœur, j’imaginais des larmes, des papillons dans le ventre, mais non. Pour moi c’était un sentiment de bien-être, une plénitude, cette vision où on se visualise aux côtés de son bien aimé pour ce grand jour à venir !

Cela vous a plu ? Découvrez sans plus tarder le mariage de Charlotte et Hughes en cliquant ici !

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Photographe : Lauren Kim-Minn

Robe de mariée : Modèle Séléna de MillaNova trouvée chez La Mariée Capricieuse